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Attestée sous les formes Todeniaco en 1014, Toenium[1] et Toteneio en 1035, Toeneium (Orderic Vital) en 1125[2], Totteneium en 1061 (Gall. christ., grande ch. de Conches), Villa Toeniensis en 1071 (charte de Raoul de Tosny), Toeneium en 1125 (ch. d’Audin, évêque d’Évreux), Thonaium en 1136, Toeneium en 1197, Toniacum en 1204 (traité de Rouen), Toeni en 1205 (ch. de Philippe Auguste), Thooniacum en 1227 (ch. de Lambert Cadoc), Thoëneium en 1239, Thoeniacum au XIIIe siècle (cartulaire de Mortemer), Toani en 1282, Thony en 1392 (lettres de Charles VI), Tony en 1419 (dénombr. de l’abb. de Conches), Thoeny en 1406 (aveu de Phil. de Lévis), Toëni en 1828 (Louis Du Bois)[1].
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane ou médiévale en -INIACU, forme allongée du suffixe d'origine gauloise -acum, localisant et marquant la propriété. Il est précédé d'un anthroponyme selon le cas général qui peut être Toto[2], hypocoristique de type germanique basé sur le thème dod. Dans les formes anciennes le [t] s'est régulièrement amuï et le s ajouté tardivement sert à marquer la fermeture du o [o:]. Tosny ne doit donc se prononcer ni « Tossny » ni « Tony », mais traditionnellement « Tôny » ([toni]).
Histoire
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L'important château du XIIe siècle auquel il est fait allusion en introduction est celui de Boutavant sur l'île La Tour, qui n'aura d'existence que quelque 5 années.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 660 habitants, en augmentation de 0 % par rapport à 2009 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
L'entreprise Duplessi fabrique depuis 1999 dans sa brasserie de Tosny une variété unique de bière et un whisky, unique en Normandie[8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château en façade, rue Saint-Sulpice.Le château, côté bois - façade avec l'un des deux pavillons octogonaux.Église Saint-Sulpice [9],[10] : à l'intérieur de l'église Saint-Sulpice, on peut découvrir un monument funéraire représentant les gisants de Richard de Coëtlogon, le seigneur de Tosny et de sa femme, Marguerite de Pillavoine. Cet élément de mobilier, classé monument historique le ( Classé MH (1998))[11], date de la seconde moitié du XVIe siècle. Les gisants doubles ont été redécouverts après la Seconde Guerre mondiale par un employé communal, cachés sous le plancher de l'église. L'œuvre est de très belle facture, rarissime dans la région et intacte.
Château, inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel [12] Parc de 14 hectares. Propriété d'une personne morale. Alexandre Déséguin, maire de Pressagny-l'Orgueilleux de 1820 à 1830, en fut propriétaire. En 1841, il est propriété de M. de Courteuil [13].
Église Saint-Sulpice.
Gisants de Richard de Coëtlogon et Marguerite de Pillavoine.
Tosny sur le site de l'Institut géographique national
Normandie sur le site du musée de Tosny (musée militaire)
Tosny sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑ a et bErnest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 218 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
↑ a et bFrançois de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p. 199
↑Louis-Étienne Charpillon et l'abbé Caresme, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure, t. 2 - [2].
↑L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
↑Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
↑« La boucle de la Seine dite de Château-Gaillard à Les Andelys, Aubevoye, Bernières-sur-Seine, Bouafles, Courcelles-sur-Seine, Muids, La Roquette, Le Thuit, Tosny, Venables, Vézillon, Villiers-sur-Le-Roule », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).