Taxe sur le transport public aérien et maritime en provenance ou à destination de la Corse

Taxe sur le transport public aérien et maritime en provenance ou à destination de la Corse
Données clés
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Pascal Paoli au port de Bastia en 2008.
Présentation
Titre Taxe sur le transport public aérien et maritime en provenance ou à destination de la Corse
Sigle TEP
Référence 1599 vicies du Code général des impôts
Pays Drapeau de la France France
Type Loi ordinaire
Adoption et entrée en vigueur
Législature IXe législature de la Cinquième République
Gouvernement Gouvernement Édith Cresson
Adoption
Entrée en vigueur

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La taxe sur le transport public aérien et maritime en provenance ou à destination de la Corse (TEP) est une taxe française créée en 1991 afin de financer la collectivité territoriale de Corse.

Historique

Afin de faire participer les entreprises de transport public aérien et maritime à l’effort d’aménagement de la Corse, une taxe sur le transport public aérien et maritime en provenance ou à destination de la Corse est créée en 1991[1]. Elle est codifiée à l'article 1599 vicies du Code général des impôts.

En 2014, l'Inspection générale des finances liste la contribution parmi une liste de 192 taxes à faible rendement[1].

Caractéristiques

Redevables

La taxe est due par n'importe quel passager d’une entreprise de transport aérien et maritime, à destination ou au départ de Corse. Contrairement à la taxe ultramarine assise sur le nombre de passagers embarquant, la présente taxe est assise sur le nombre de passagers embarquant et débarquant[2]. En 2012, la DGFIP évalue nombre de redevables à 322 601. Mais l'IGF souligne l’incohérence des chiffres (4,57 € par passager pour un montant moyen par redevable de 145 €) sans pouvoir l'expliquer[1].

Le tarif de la taxe due par les entreprises de transport public aérien et maritime est fixé par l'assemblée de Corse dans la limite de 4,57 euros par passager.

Bénéficiaires

Jusqu'en 2006, le produit de la taxe est affecté au « Fonds d’intervention pour l’aménagement de la Corse » puis le produit revient au budget général de la collectivité territoriale de Corse[1].

Produit

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Produit (M€) 26[3] 23[3] 23[3] 30[3] 32[1] 47,4[1] 35[1] 31[4] 33[5]

Notes et références

  1. a b c d e f et g Jean-Philippe de Saint Martin, Paul-Marie Dubée, Jean-Marc Toublanc et Marie Anne Ballotaud, Les taxes à faible rendement, Inspection générale des finances, (lire en ligne)
  2. https://cgedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Affaires-0009366/010447-01_rapport-publie.pdf
  3. a b c et d Commissariat général au développement durable, Inventaire des taxes environnementales en France, (lire en ligne), p. 43
  4. « Simplifier la collecte des prélèvements versés par les entreprises », sur Cour des comptes (consulté le )
  5. Conseil des prélèvements obligatoires, Les taxes affectées : des instruments à mieux encadrer, vol. 3 : Analyse économique et financière de la fiscalité affectée, (lire en ligne), p. 74

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

  • Article 1599 vicies du Code général des impôts
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