Saint-Laurent-des-Eaux

Cet article est une ébauche concernant une ancienne commune de France et le Loir-et-Cher.

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Saint-Laurent-des-Eaux
Noms officiels
Briou-sur-Ime (-)
Saint-Laurent-des-EauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Division territoriale française
Région
Centre-Val de Loire
Département français
Loir-et-Cher
Coordonnées
47° 43′ N, 1° 36′ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Démographie
Population
1 725 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Commune française (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Remplacé par
Saint-Laurent-NouanVoir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution
Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
41220Voir et modifier les données sur Wikidata
INSEE
41220Voir et modifier les données sur Wikidata
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Ancienne commune du Loir-et-Cher, la commune de Saint-Laurent-des-Eaux a fusionné en 1972 avec celle de Nouan-sur-Loire pour former la commune actuelle de Saint-Laurent-Nouan.

Toponymie

Le vocable hagiotoponymique fait référence à Laurent de Rome, un saint important de la chrétienté ayant vécu au IIIe siècle. Le suffixe des-Eaux (initialement d'Aireaux) fut probablement ajouté afin de différencier la commune de celle de Saint-Laurent-des-Bois, également en Loir-et-Cher.

Son appellation au cours des siècles telle que citée dans les chartes a beaucoup évolué :

  • Sanctus Laurentius de Ereaus, 1176 (Archives Départementales du Loiret-H, prieuré de La Madeleine d’Orléans) ;
  • Sanctus Laurentius de Areolis, XIIe s. ;
  • In furno Sancti Laurencii de Areolis, 1236 (Cartulaire de Beaugency, charte 78, p. 91) ;
  • Apud Sanctum Laurencium de Areolis, (Cartulaire de Beaugency, charte 131, p. 149) ;
  • Sainct Laurent des Réaux, (Archives Nationales-JJ 110, n° 277, fol. 165) ;
  • Andree Sancti Laurencii de Areolis, XIVe s. (Cartulaire de Beaugency, p. 178) ;
  • In parochia Sancti Laurencii apud Evreoux, iij arpenz [vinearum], XIVe s. (Cartulaire de Beaugency, p. 183) ;
  • Sanctus Lorens Déreaux, XVe s. ;
  • Saint Laurent des Eaux, en 1740 (Bibliothèque Municipale d’Orléans, Ms 995, fol. 214).

Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), Saint-Laurent-des-Eaux devient ainsi Briou-sur-Ime[1],[Note 1], du nom d'un des ruisseaux arrosant la commune.

La commune reprit son nom traditionnel à la Restauration, en 1814[2].

Histoire

Origines et développement

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Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[3], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Laurent-des-Eaux devient formellement « commune de Saint-Laurent-des-Eaux »[3],[4].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Avaray et au district de Mer[4]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[5],[6]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[5]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[7]. Saint-Laurent-des-Eaux est alors rattachée au canton de Bracieux et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[8],[4],[9]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

XXe siècle

La centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux est inaugurée en 1963.

En 1969, un premier accident nucléaire a lieu et provoque la fusion d'un des deux réacteurs. Un second eut lieu en 1980.

Depuis 1972

Le , un arrêté préfectoral annonce le démembrement des paroisses de Saint-Laurent-des-Eaux et de Nouan-sur-Loire et la réunion des deux communes sous le nom de Saint-Laurent-Nouan. Leur fusion association est entrée en vigueur le [10], avant d'être requalifiée en simple fusion le [11].

Notes et références

Notes

  1. La commune de Briou, qui n'a pas changé de nom lors de la Révolution, se trouve aussi en Loir-et-Cher, à proximité de Saint-Laurent-des-Bois.

Références

  1. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, , 125 p. (lire en ligne Accès libre [PDF]), p. 34
  2. Xavier Maréchaux, « République et « laïcité » : le nom révolutionnaire des communes de France sous le Consulat et l’Empire (et au-delà), essai de recensement et d’interprétation », Napoleonica, no 25,‎ , p. 94-122 (lire en ligne Accès libre)
  3. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  4. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Laurent-Nouan », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  5. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
  6. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
  7. Christian Poitou 1997, p. 48.
  8. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur https://gallica.bnf.fr (consulté le ).
  9. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le ).
  10. « Modifications aux circonscriptions administratives territoriales (fusion de communes) », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1854 (lire en ligne)
  11. « Historique des communes », sur insee.fr (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

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