Jean-Marie Gelin

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Fonctions
Jean-Marie Gelin

Député de Saône-et-Loire
30 août 1791 – 20 septembre 1792 (1 an et 21 jours)
Gouvernement	Assemblée législative
Député à la Convention nationale
5 septembre 1792 – 26 octobre 1795 (3 ans, 1 mois et 21 jours)
Biographie
Date de naissance	28 janvier 1740
Lieu de naissance	Champlecy (Saône-et-Loire)
Date de décès	26 décembre 1802 (à 62 ans)
Lieu de décès	Charolles (Saône-et-Loire)
Nationalité	Française
Parti politique	Gauche Montagne
Profession	Notaire
députés de Saône-et-Loire
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Jean-Marie Gelin, né le 28 janvier 1740 à Champlecy, mort le 26 décembre 1802 à Charolles, est un homme politique français.

Biographie

Fils d'André Gélin, bourgeois à Champlecy, il est notaire à Charolles. Il embrasse la cause de la Révolution, remplit les fonctions d'administrateur du district et de greffier du tribunal civil, et est élu, le 30 août 1791, député de Saône-et-Loire à l'Assemblée législative. Il vote avec la gauche.

Réélu dans le même département, membre de la Convention, le 5 septembre 1792, Gelin siège à la Montagne et dit, lors du procès du roi: « Je vote pour la mort. » Il prend d'ailleurs peu de part aux discussions de l'Assemblée. En novembre 1795 il est nommé commissaire du directoire près le tribunal correctionnel de Charolles. Élu par 335 voix sur 368 au Conseil des Anciens, par le collège électoral du département de Saône-et-Loire le 23 germinal an VI (12 avril 1798), son élection est invalidée par la loi du 18 floréal (7 mai 1798). Il ne siège donc pas dans cette Assemblée^[1].

Sources

« Jean-Marie Gelin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]