Jacques Folch-Ribas

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Jacques Folch-Ribas
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (95 ans)
BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Architecte, critique littéraire, journaliste, écrivain, romancierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

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Jacques Folch-Ribas, né le [1],[2] à Barcelone, en Catalogne[3], est un écrivain, architecte, critique littéraire et enseignant québécois.

Biographie

Né en Espagne, il est journaliste à 20 ans, et protégé d'Albert Camus[3]. Albert Camus est en effet devenu son ami et lui demandait de lui parler le catalan, sa langue maternelle. Leur amitié, semble-t-il, reposait moins sur la littérature que sur une série de coïncidences car la mère de Camus, originaire des Baléares, parlait, elle aussi, le catalan. Ayant une formation d'architecte urbaniste, il est « stagiaire chez Le Corbusier et pratiqu[e] longtemps »[3] son art comme citoyen français, avant d'arriver en 1956 au Québec. Membre du comité de direction de la revue d'arts visuels Vie des arts à partir de 1958, il est aussi membre du comité de direction de la revue Liberté dès 1961. En 1960, il devient l'un des onze membres fondateurs du RIN[3].

Il publie d'abord deux essais d'art sur le sculpteur Jordi Bonet et le peintre Jacques de Tonnancour.

En 1970 paraît La Horde des Zamé, son premier roman. Il obtient son premier succès critique et public en 1974 avec Une aurore boréale, lauréat du prix Québec-Paris. Après Le Valet de plume (1983), gagnant du prix Molson du roman, La Chair de pierre (1984), un roman historique situé en Nouvelle-France, attire l'attention du jury du prix Goncourt. Son chef-d'œuvre demeure toutefois Le Silence, ou Le Parfait Bonheur (1987) qui remporte le prix du Gouverneur général 1988.

Il devient membre de l'Académie des lettres du Québec en 1986 et est lauréat du Prix Ludger-Duvernay en 1990.

Il tient pendant de nombreuses années une chronique littéraire dans les pages du journal La Presse.

Il a également enseigné l'architecture, puis la littérature au cégep de Saint-Laurent.

Œuvres

Le fonds d'archives de Jacques Folch-Ribas est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[4].

Romans

Autres publications

  • Jordi Bonet : le signe et la terre, Montréal, Éditions du Centre de psychologie et de pédagogie, 1964
  • Jacques de Tonnancour: le signe et le temps, Montréal, Presses de l'Université du Québec, 1971
  • Montréal : le Vieux-Montréal à pied, Montréal, CIDEM-Communications, 1984

Honneurs

Notes et références

  1. Jacques Folch-Ribas sur L'Encyclopédie canadienne
  2. « Folch-Ribas, Jacques », L'Infocentre littéraire des écrivains (L’ÎLE : www.litterature.org), (consulté le ).
  3. a b c et d Odile Tremblay, « Les zones de l'enfance de Jacques Folch-Ribas : Citoyen de partout et de nulle part, l'écrivain a fréquenté Camus [Recension de : Folch-Ribas, Paco, 2011] », Le Devoir, (consulté le ).
  4. Fonds Jacques Folch-Ribas (MSS478) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  5. « Jacques Folch-Ribas », Académie des lettres du Québec (www.academiedeslettresduquebec.ca), (consulté le ).

Liens externes

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