Jacques Bertaux
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Jacques Bertaux
| Naissance |  Harcy |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | française |
| Activités | Aquafortiste, peintre, dessinateur |
| Période d'activité | - |
| Enfant | Émilie Toulongeon (d) |
| Maître | Jean-Jacques Bachelier |
|---|---|
| Genres artistiques | Scène de genre, peinture d'histoire, peinture de bataille, paysage |
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Jacques Bertaux, né en 1741 à Harcy[1] et mort le à Paris, est un peintre et graveur français.
Biographie
Jacques Bertaux épouse Cécile Françoise Zimmermann. Le couple donne naissance à Luce-Antoinette-Émilie (née en 1770), Louis Jacques (né en 1773), et Dominique Alexandre (né en 1777).
Peintre de scène de genre et élève de Jean-Jacques Bachelier[2], il représente notamment des chasses à courre, réalise un Paysage champêtre en 1786[3] puis s'oriente vers les scènes de batailles. Il est à quelques occasions graveur à l'eau forte[4].
En 1797, sa fille Luce-Antoinette-Émilie épouse le député François Emmanuel Toulongeon.
Au salon de l'an IX (1801), il présente une scène de la bataille de Poltava[5].
Il peint de nombreux sujets révolutionnaires[6], parmi lesquels se remarque la grande toile représentant la Prise du palais des Tuileries, lors du la journée du 10 août 1792[7].
En octobre 1802, son fils Dominique Alexandre meurt à l'âge de 24 ans. Il est inhumé au cimetière de Sainte-Catherine (la tombe en marbre est aujourd'hui au Musée Carnavalet)[8]. Fervent amateur de musique et de peinture, Dominique Alexandre est possiblement l'auteur du portrait exposé au Salon de 1801 sous le nom Bertaux fils.
En 1804, Bertaux immortalise le cortège impérial se rendant à Notre-Dame pour la cérémonie du sacre dans sa toile La traversée du Pont-Neuf (Musée Carnavalet).
Il meurt au no 38 de la rue du Cherche-Midi à l'âge de 72 ans[9].
Sa veuve, Cécile Françoise Zimmermann devient, au décès de François Emmanuel Toulongeon, tutrice des trois enfants : Alexandre Charles Emmanuel, Émilie Jeanne Hyppolyte, et Lucie Chantal de Toulongeon[10].
Œuvres exposées aux Salons parisiens
Extrait de la Base de données du site salons.musee-orsay.fr[11] :
- Combat de Cavalerie & de Hussards, au Salon de 1793
- Attaque d’un Village, au Salon de 1793
- Un Combat de Hussards, au Salon de 1793
- Un Espagnol à cheval, au Salon de 1793
- Un Tableau représentant la Journée du 10 Août 1792, au Salon de 1793
- Marche de Bagages, au Salon de 1795
- Un Camp, au Salon de 1795
- Combat de hussards et de différentes troupes, au Salon de 1796
- Deux pendans. Hussards rejoignant leur camp, au Salon de 1796
- Deux pendans. Marches de troupes, au Salon de 1796
- Deux tableaux, pendans ; la Vue d’un camp / Marche de troupes et de bagages, au passage d’une rivière, au Salon de 1796
- Deux, idem [Tableaux, pendans]. Un cheval et une charrette. Un cheval et une charrue, au Salon de 1796
- Déroute d’infanterie, poursuivie par des hussards, au Salon de 1796
- Attaque d’un convoi par des hussards, au Salon de 1800
- Bataille de Pultava, gagnée par le czar Pierre-le-Grand, sur Charles XII, roi de Suède, Histoire de Charles XII, par Voltaire, au Salon de 1800
- Un champ de bataille, au Salon de 1801
- Un cheval au vert, au Salon de 1801
- Une escarmouche de Hussards dans un bois, au Salon de 1802
- Combat de Nazareth, au Salon de 1802
- Œuvres de Jacques Bertaux
-
Prise du palais des Tuileries, cour du Carrousel, 10 août 1792, Châteaux de Versailles et de Trianon. -
Le cortège impérial se rendant à Notre-Dame pour la cérémonie du sacre, le 2 décembre 1804 La traversée du Pont-Neuf, Musée Carnavalet. -
Un Gigot. -
Le charlatan François, Musée Carnavalet. -
Démolition de l'église des Chartreux de Paris, Musée Carnavalet. -
La Tour Saint-Jacques après la démolition de l'église, Musée Carnavalet.
Notes et références
- ↑ Arcy, près Charleville, selon l'acte de décès.
- ↑ Paul Marmottan, L'École française de peinture (1789–1830), Paris, H. Laurens, , 470 p. (BNF 30888100, lire en ligne), p. 76-77.
- ↑ Tableaux anciens des écoles françaises et étrangères.
- ↑ Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
- ↑ Manuel du muséum français, par Lebrun (1804).
- ↑ Le Journal des sçavans, de janvier 1907.
- ↑ « Commentaire d'œuvre - Prise du palais des Tuileries, 10 août 1792, par Jacques Bertaux » [PDF], sur Château de Versailles.
- ↑ Bulletin de la Montagne Sainte-Geneviève et ses abords, de janvier 1905.
- ↑ Archives reconstituées de Paris, acte de décès de l'année 1813 (vue 2/51).
- ↑ Affiches, annonces et avis divers, ou Journal général de France.
- ↑ Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d’Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 29/11/2023.
Voir aussi
Bibliographie
- Alain Chevalier et Philippe Bordes, Représenter la Révolution : les Dix-Août de Jacques Bertaux et François Gérard, Fage éditions, (EAN 9782849752005).
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 2 (Beduschi-Burchard), Paris, Gründ, , 958 p. (ISBN 978-2-7000-3010-5, lire en ligne), p. 205.
- Emile Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours. Architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, t. premier, Paris, Libr. Renouard, , 1070 p. (lire en ligne), p. 77.
- Jules Renouvier et Anatole de Montaiglon, Histoire de l'art pendant la Révolution, Jules Renouard, , 590 p. (lire en ligne), p. 144-145.
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Jacques Bertaux, sur Wikimedia Commons
- Liste des œuvres de Jacques Bertaux dans les collections :
- du Ministère de la Culture.
- de Paris Musées.
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: - Artists of the World Online
- Bénézit
- British Museum
- MutualArt
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