Henri Jean Bonnier

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Henri Jean Bonnier

Fonctions

Préfet du Gard
1895-1897
Gustave Le Mallier Paul Lardin de Musset
Préfet de l'Aveyron
1888-1895
Léon Pierre Dumesnil (d) Simon Moussard (d)
Sous-préfet de Bergerac
depuis 1885
Sous-préfet de Villefranche-de-Rouergue
depuis 1882
Sous-préfet de Lavaur
depuis 1881

Biographie

Naissance	29 janvier 1846 Vanxains (Dordogne)
Nationalité	Française
Formation	École impériale du Service de santé militaire de Strasbourg
Activités	Haut fonctionnaire, médecin

Autres informations

Distinction	Chevalier de la Légion d'honneur‎
Archives conservées par	Archives nationales (F/1bI/309)[1]

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Henri Jean Bonnier, né à Vanxains (Dordogne) le 29 janvier 1846^[2] et décédé à une date inconnue, est un médecin militaire français devenu haut fonctionnaire dans le XIX^e siècle, a été préfet de 1888 à 1897.

Biographie

Il est médecin militaire, formé à l’École de médecine militaire de Strasbourg^[2] (École impériale du Service de santé militaire de Strasbourg).

Il fut aide-major en Algérie (1869-1870), aux armées de Metz et du Nord durant la guerre de 1870-1871, attaché en Algérie aux hôpitaux (1871-1872)^[2].

Il fut ensuite médecin à Guîtres (Gironde) (en 1872, il en fut conseiller municipal, 1876-1877) puis à Verteillac (Dordogne) (en 1877)^[2].

On le voit ensuite inspecteur des enfants assistés de la Gironde et de la Dordogne (1879-1881)^[2].

Suivit alors une longue carrière préfectorale (1881-1897)^[2],[3] :

• Sous-préfet de l’arrondissement de Lavaur à Lavaur (Tarn) (26 janvier 1881 - 1882)
• Sous-préfet de l’arrondissement de Villefranche-de-Rouergue à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) (8 novembre 1882 - 1885)
• Sous-préfet de l’arrondissement de Bergerac à Bergerac (Dordogne) (19 décembre 1885 - 1888)
• Préfet du département de l’Aveyron à Rodez (5 octobre 1888-18 mars 1895)
• Préfet du département du Gard à Nîmes (1895-1897)

Préfecture du Gard

Il est nommé préfet du Gard le 18 mars 1895^[4], pendant l’affaire du Massacre des Italiens d'Aigues-Mortes, dont la polémique, entretenue par les autorités italiennes, avait placé la France dans une position inconfortable sur la scène internationale^[5]. Intrigué par l’attitude du général Caze avec qui il doit composer, il commande un rapport secret à son sujet qui restera lettre morte^[6].

Après son départ de l’administration, il devient directeur de l’étabilissement thermal d’Aix-les-Bains^[7].

Bibliographie

• René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, Archives nationales, 1994, 555 pages, 26 cm, (ISBN 2-86000-232-4), sub verbo « Bonnier (Jean), p. 103-104.
• Bonnier, Jean, Identifiant F/1a,F/4,LH - F/1bI/309, in : René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Inventaire analytique (F/1a,F/4,LH), Archives nationales, 1994, p. 129-130 [lire en ligne]
• Archives nationales (France) (répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, revu et complété par Patrick Laharie ; répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie), Le personnel de l’administration préfectorale, 1881-1926, Paris : Centre historique des Archives nationales, 2001, 774 pages, 27 cm, (ISBN 2-86000-290-1), sub verbo « Bonnier (Jean) », page 80.

Distinctions

• Chevalier de la Légion d'honneur (31 octobre 1889)^[8]

Notes et références

Articles connexes

• École impériale du Service de santé militaire de Strasbourg
• Liste des préfets de l’Aveyron
• Liste des préfets du Gard

Liens externes

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  • ISNI
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  • base Léonore
  • Personnel de l'administration préfectorale (1881-1926)
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