Groupement nord-africain

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24e et 25e compagnies nord-africaines

Groupement nord-africain
Création
Dissolution
Allégeance Drapeau de la France France libre
Branche Armée de terre
Rôle Infanterie
Guerres Seconde Guerre mondiale
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Le groupement nord-africain (GNA) est une unité des forces françaises libres. Créé en 1941 en Syrie, il accompagne le groupe de bombardement Lorraine en Libye avant de revenir en garnison au Levant.

Création et différentes dénominations

  •  : création du groupement nord-africain (GNA)
  •  : le GNA devient la 24e compagnie nord-africaine (24e CNA)
  •  : création de la 25e compagnie nord-africaine par dédoublement de la 24e CNA, les deux compagnies forment le groupement nord-africain du Levant (GNAL)
  •  : dissolution du GNAL

Historique

Le groupement nord-africain est créé le sur le camp d'aviation de Damas, avec des militaires nord-africains ayant choisi de servir la France libre après l'invasion alliée de la Syrie. Il est sous les ordres du capitaine Bourgoin[1].

Il rejoint rapidement le groupe de bombardement Lorraine des forces aériennes françaises libres, engagé dans la guerre du Désert. Le GNA assure la garde de ses bases aériennes[1].

En janvier 1942, le groupe Lorraine quitte le front. Le GNA est alors dirigé sur Abou Sueir (en), où il fusionne avec le détachement nord-africain du capitaine Kriegel, qui a eu un parcours symétrique au GNA avec le groupe de chasse Alsace[1].

Le capitaine Kriegel prend le commandement de l'unité, qui rejoint le camp d'aviation de Rayak. Elle est renommée 24e compagnie nord-africaine en mai 1942. La 24e CNA assure diverse missions de garnison dans les différentes régions du Levant. Elle prend notamment position à Damour en novembre 1942 pour s'opposer à un éventuel débarquement allemand[1].

Après la libération de l'Afrique du Nord, la compagnie peut recevoir des renforts[1]. Elle se dédouble pour former la 25e compagnie nord-africaine et le groupement nord-africain du Levant (GNAL) est recréé avec les 24e et 25e compagnies le [2].

Le , le GNAL est dissous, pour former le lendemain le bataillon mixte zouaves-tirailleurs du Levant, par fusion avec le bataillon de marche du 9e régiment de zouaves de la 3e brigade indépendante[2].

Références

  1. a b c d et e Bernard Le Marec, Les Français libres et leurs emblèmes, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0367-6, lire en ligne), p. 75
  2. a et b Jacques Sicard, « L’infanterie des troupes du Levant et ses insignes », Armes Militaria magazine, no 156,‎

Voir aussi

  • 21e compagnie nord-africaine
  • 22e bataillon de marche nord-africain
  • 23e compagnie nord-africaine
  • 1er régiment de marche de spahis marocains
v · m
Unités militaires des forces françaises libres
Les unités ayant porté plusieurs noms provisoires sont désignées sous leur nom le plus connu.
Divisions et brigades
Unités formées en Grande-Bretagne
  • 13e demi-brigade de Légion étrangère
  • Bataillon de chasseurs de Camberley
  • 1er bataillon de fusiliers marins
  • 2e bataillon de fusiliers marins
  • 3e bataillon de fusiliers marins
  • 1re compagnie autonome de chars de combat
  • 2e compagnie de chars de combat
  • 3e compagnie de chars de combat
  • 1re compagnie d'infanterie de l'air
  • 101e compagnie du train
Unités formées en Afrique française libre
Unités formées au Levant
Unités formées outre-mer
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