Frank Ifield

Cet article ou cette section traite d’une personne morte récemment ().

Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer, en veillant à citer vos sources.

Les biographies pouvant être écrites au présent de narration, merci de ne pas mettre systématiquement au passé les verbes actuellement au présent. L'emploi des mots « mort » et « décès » est discuté sur cette page.
La dernière modification de cette page a été faite le 25 mai 2024 à 07:12.

Frank Ifield
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Coundon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Nom de naissance
Francis Edward Ifield
Nationalités
britannique
australienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Moseley School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chanteur, yodleurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
Columbia Graphophone CompanyVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PopVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.frankifield.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Médaille de l'ordre d'Australie ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Discographie
Frank Ifield discography (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Francis Edward Ifield, né le à Coundon (Coventry, Angleterre) et mort le à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud)[1], est un chanteur et guitariste de musique country australien qui a souvent incorporé le yodel dans sa musique.

Biographie

Début

Frank Ifield est né en 1937 de parents australiens[2]. La famille Ifield rentre en Australie en janvier 1948[3]. Il commence à jouer de la guitare en 1949 en autodidacte[4] et apprend également à yodler, en imitant des stars de la country, dont Hank Snow[2].

À l'âge de 13 ans, il interprète sa version de Did You See My Daddy Over There? de Bill Showmet qui est publié comme son premier single, en 1953[5].

De 1954 jusqu'à la fin de 1957, il enregistre six singles avec un groupe d'accompagnement, Dick Carr Buckaroos[5].

En 1957, il enregistre un morceau, Whiplash, qui est utilisé comme chanson thème de la série télévisée anglo-australienne du même titre de septembre 1960 au milieu de 1961. Fort du succès de ses enregistrements et de ses tournées, il retourne au Royaume-Uni en novembre 1959.

Années 1960

Le premier single britannique de Frank Ifield, Lucky Devil en janvier 1960 atteint la 22e place. Ses six singles suivants ont moins de succès commercial, mais il obtient son premier succès numéro un au Royaume-Uni avec une reprise de la composition de Victor Schertzinger et Johnny Mercer de 1941[6] I Remember You (mai 1962), qui demeure en tête durant sept semaines[7]. C'est le deuxième single le plus vendu de cette année-là au Royaume-Uni[8] et il est devenu le septième single vendu à un million d'exemplaires[9]. Il s'agit également du single d'Ifield le mieux classé au Billboard Hot 100 des États-Unis, atteignant la 5e place[10],[11].

Ses singles suivants Lovesick Blues et She Taught Me How to Yodel en octobre 1962[5] obtiennent également du succès et l'identifient désormais au yodle. Son titre suivant, The Wayward Wind, fait de lui le premier artiste basé au Royaume-Uni à atteindre la première place trois fois de suite dans les charts britanniques[7]. Le seul artiste précédent à l'avoir fait est Elvis Presley[7].

Il continue ensuite d'accumuler les succès avec notamment Confessin' That I Love You. Beaucoup de ses disques sont produits par Norrie Paramor. Malgré l'évolution des tendances, notamment avec l'arrivée de la Beatlemania, Frank Ifield continue d'occuper le premier rang avec 40 succès au cours de cette décennie[7]. Il est même jumelé aux Beatles sur le disque Jolly Whatǃ sur étiquette Vee-Jay en 1964[12].

Frank Ifield participe à deux reprises aux séries éliminatoires britanniques du Concours Eurovision de la chanson[13].

Années 1980 - 2024

En 1986, Frank Ifield contracte une pneumonie qui amène à l'ablation d'une partie d'un poumon et des lésions de ses cordes vocales. Il déménage à Sydney en 1988, incapable de chanter ou de yodler pendant les années de sa convalescence.

En 1991, Frank Ifield revient dans les palmarès britanniques lorsqu'une reprise de She Taught Me How to Yodel, rebaptisé The Yodelling Song, atteint la 40e dans le UK Singles Chart[7]. En plus de 30 ans, il s'agit de sa 16e apparition sur cette liste.

En 2003, Frank Ifield est intronisé au Australian Roll of Renown[14] ainsi qu'au ARIA Hall of Fame en 2007. Puis, en juin 2009, il reçoit la Médaille de l'Ordre d'Australie.

En 2005, il co-écrit son autobiographie, I Remember Me: the First 25 Years, avec Pauline Halford.

Publications

  • Frank Ifield (1963), Meet Frank Ifield, World Distributors.
  • Frank Ifield, Pauline Halford (2005), I Remember Me: the First 25 Years, Kempton Marks, (ISBN 978-0-7552-0501-1).

Références

  1. ↑ (en) Glenn A. Baker, « Australian music icon Frank Ifield dies aged 86 », sur The Sydney Morning Herald, (consulté le )
  2. ↑ a et b (en) Marea Donnelly, « Australian singer and yodeller, Frank Ifield, once had a support act called The Beatles », sur The Daily Telegraph,
  3. ↑ « Jet-Propulsion Expert Here », Late Final Extra. The Sun,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ « Frank Ifield », Australian Country Music Hall of Fame (consulté le )
  5. ↑ a b et c « Frank Ifield », Rock Productions, (consulté le )
  6. ↑ Jo Rice, The Guinness Book of 500 Number One Hits, Enfield, Middlesex, Guinness Superlatives Ltd, (ISBN 0-85112-250-7), p. 66
  7. ↑ a b c d et e David Roberts, British Hit Singles & Albums, London, Guinness World Records Limited, (ISBN 1-904994-10-5), p. 266
  8. ↑ « Chart Archive – 1960s Singles », everyhit.com (consulté le )
  9. ↑ « Million-Selling Singles », everyhit.com (consulté le )
  10. ↑ Joel Whitburn, Top Adult Contemporary: 1961-2001, Record Research, , p. 121
  11. ↑ Joel Whitburn, Joel Whitburn's Top Pop Singles 1955–1990, Record Research, (ISBN 0-89820-089-X)
  12. ↑ Gilles Valiquette, C'est fou mais c'est tout, Montréal, Les Éditions de l'Homme, , 703 p. (ISBN 978-2-7619-4150-1), p. 134
  13. ↑ Stanley, « Sounds of the Sixties – Frank Ifield », BBC (consulté le )
  14. ↑ « Roll of Renown » [archive du ], TCMF (consulté le )

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMusic
    • Billboard
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
    • Rate Your Music
    • Songfacts
    • Songkick
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • National Portrait Gallery
    • Te Papa Tongarewa
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IMDb
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Australie
    • Norvège
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la musique • section Chanson
  • icône décorative Portail de l’Australie
  • icône décorative Portail du Royaume-Uni