Fort Metal Cross

Pour un article plus général, voir Forts de la côte ghanéenne.

Fort Metal Cross
Le fort en 2012.
Présentation
Type
Fort, comptoir colonialVoir et modifier les données sur Wikidata
Partie de
Fondation
Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Royaume d'AngleterreVoir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Ghana’s material cultural heritage (en)
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
34-008Voir et modifier les données sur Wikidata
Critère
Critère du patrimoine mondial (vi)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Dixcove
 Ghana
Coordonnées
4° 47′ 36″ N, 1° 56′ 42″ OVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

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Le fort Metal Cross est un comptoir colonial fortifié situé à Dixcove, dans la Région Occidentale, au Ghana. Il fut un important lieu de la traite négrière sur la côte de l'Or, et fait partie depuis 1979 des forts de la côte ghanéenne inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco[1].

Historique

Le fort britannique (1683-1868)

Article connexe : Côte-de-l'Or britannique.
Fort Metal Cross en 1727

Il fut construit en 1683 par les Anglais en tant que comptoir commercial. La même année, la Prusse entreprit de construire le fort Gross Friedrichsburg, à 15 kilomètres à l'ouest de Dixcove, pour défendre sa propre colonie.

En 1712, le fort Metal Cross fut assiégé deux fois par John Kanu, un autochtone allié des Prussiens, mais il ne fut pas pris.

Brève occupation néerlandaise (1868-1872)

Article connexe : Côte-de-l'Or néerlandaise.

Le fort a été cédé aux Holandais en 1868, en application du traité anglo-néerlandais de la Côte-de-l'Or, qui met en cohérence les zones d'influences respectives des deux puissances coloniales de la Côte de l'Or.

Retour du contrôle britannique (1872-1957)

Article connexe : Côte-de-l'Or britannique.

Le , en application du traité anglo-néerlandais de 1871 le fort revint à nouveau au Royaume-Uni avec l'ensemble de la Côte-de-l'Or néerlandaise.

Depuis l'indépendance du Ghana en 1957

En 1979, le fort est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, avec 27 autres forts de la côte ghanéenne, sous le nom de « Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs, et des régions centrale et ouest »[1].

Galerie

Notes et références

  1. a et b UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Forts et châteaux de Volta, d'Accra et ses environs, et des régions centrale et ouest », sur unesco.org (consulté le )
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Fort Metal Cross » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Michel Deveau, L’or et les esclaves, histoire des forts du Ghana du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, UNESCO / Karthala, , 330 p.
  • (en) William St Clair, The Door of No Return : The History of Cape Coast Castle and the Atlantic Slave Trade, New York, BlueBridge, , 282 p. (ISBN 978-1-933346-05-2)
  • (en) Albert van Dantzig, Forts and Castles of Ghana, Accra, Sedco Publishing, , 116 p. (ISBN 9964-72-010-6)

Articles connexes

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