59e régiment d'artillerie

59e régiment d’artillerie
Image illustrative de l’article 59e régiment d'artillerie
Insigne régimentaire du 59e régiment d’artillerie de campagne porté.

Création
Dissolution 1994
Pays Drapeau de la France France
Type Régiment d'artillerie
Rôle Appui feu puis antiaérien
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
Flandre 1918
Belgique 1918
Anniversaire Sainte-Barbe
Décorations croix de guerre 1914-1918
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Le 59e régiment d'artillerie est une unité de l’armée française créée en 1910 et dissoute en 1994.

Il combat pendant la Première Guerre mondiale comme artillerie de campagne puis artillerie de campagne portée. Il combat ensuite au début de la Seconde Guerre mondiale comme artillerie mobile de forteresse. Réactivé pendant la durée de la guerre d'Algérie, il est recréé une dernière fois de 1973 à 1994 comme régiment d'artillerie sol-air.

Création et différentes dénominations

  • Le 59e régiment d'artillerie de campagne est créé le à Vincennes et Rueil.
  • En 1918 il est transformé en 59e régiment d'artillerie de campagne porté.
  • Il devient 306e régiment d'artillerie portée le .
  • Le 59e régiment d'artillerie de région fortifiée est formé le à Sarrebourg.
  • Il devient 59e régiment d'artillerie mobile de forteresse en septembre 1939 et prend part aux opérations de la campagne de 1939-1940.
  • Le I/59e RA (1er groupe du 59e régiment d'artillerie) est recréé le à partir du 242e bataillon d’infanterie et formé de réservistes rappelés en provenance de l’artillerie.
  • Il est dissous le .
  • Le 59e régiment d’artillerie sol-air de réserve est recréé en .
  • En 1994, le régiment est déplacé auprès du 58e régiment d’artillerie et dissous peu après.

Chefs de corps

De 1910 à 1923

  • 1911 : Colonel Bernard[1]
  • 1914 : Colonel Anus[2]

De 1935 à 1940

Guerre d'Algérie : 1956-1962

Premier Groupe :

De 1973 à 1994

  • 1973 : Eugène Benatre
  • 1977 : Lucien Mangold
  • 1981 : Maurice Mielle
  • 1984 : René Caré
  • 1988 : Jean Breniaux
  • 1992 : Jean-Pierre Blandin

Historique des garnisons, combats et bataille du 59e RA

1910 à 1914

Le 59e régiment d'artillerie de campagne est créé le à Vincennes et Rueil[3]. Cette création fait suite à la loi du 24 juillet 1909 sur la constitution des cadres et effectifs des troupes d'artilleries[4].

Le régiment est composé de 4 groupes (Ier, IIe, IIIe, IVe) eux-mêmes composés de trois batteries (1re à 12e) de quatre pièces d'artillerie de 75 mm modèle 1897.

L'organisation du régiment à sa création :
Groupe : Ier IIe IIIe IVe
Batteries : 1re 4e 7e 10e
2e 5e 8e 11e
3e 6e 9e 12e

Le , le 59e RAC est au fort de Charenton (Ier groupe)[5] et Vincennes[1].

Le , il est basé à Chaumont, et exécute leurs écoles à feu dans le camp de Mailly.

Première Guerre mondiale 1914-1918

Ier à IVe groupes, 1914-1915

En 1914, il fait partie de la 19e brigade d'artillerie rattachée au 21e corps d'armée (21e CA).

Le les Ier à IVe groupes sont mobilisés. Le Ier groupe embarque pour Troyes, le IIe groupe pour Arcis-sur-Aube, pendant que le IIIe et le IVe groupe restent postés au camp de Mailly.

En , le régiment prend la direction de l'Alsace en passant dans la région de Rambervillers. Ils franchissent lors de leurs parcours le Col de Saales, et reprennent à l'ennemi le mont Donon, ainsi que le village de Schirmeck. Ces victoires ne se font pas sans de lourdes pertes, ainsi la 4e et 5e batterie sont détruites et la 6e batterie perd son capitaine dans la bataille.

À partir du , l'Armé française bat en retraite, et le régiment se replie pour prendre part aux combats de Raon-l'Etape, Neuf-Maisons, Mesnil.

Entre le et le , le régiment se reforme à Grandvillers. Il est décidé alors de transférer la 3e batterie sous le commandement du IIe groupe.

Le , ils embarquent sur le de chemin de fer en direction de la Champagne. Sur place, ils prennent part à des affrontements sur Meix, Tiercelin et Sompuis. Fort de leurs avancées, entre le et le , ils participent à la bataille entre Suippes, Souain et Perthes.

Le , les quatre groupes reprennent le train en direction de Châlons-sur-Marne vers le Nord. Ils se positionnent alors en batterie aux alentours de la colline de Notre-Dame-de-Lorette. Le Ier au Mont-Saint-Eloi, le IIe au Ravin de Marquefles et Bully-Grenay, le IIIe à Aix-Noulette, et le IVe à Villers-au-Bois.

Pendant le mois de décembre, le 59e RAC soutient plusieurs opérations importantes. Le , il prépare une offensive sur le village et le château de Vernelles, il remplissent les objectifs fixé le , le Ier groupe transfert alors ses forces à Aix-Noulettes.

Les premiers mois de 1915 sont calmes pour le régiment, la ligne de front se fixe. Le , le Ier groupe s'établit à la Fosse Calonne, pendant que le IIe s'avance sur Noulette. Peu de temps après, les troupes s'emparent du sommet du Grand Eperon.

En , une bataille décisive se déroule entre Arras et Lens, le 59e RAC appuie l'offensive en cours sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette. L'assaut est déclenché vers les 9 heures, et l'artillerie pilonne les positions ennemies. Cette opération se solde par une victoire française avec la prise du plateau. Pour cette occasion, et en gratitude de leurs efforts dans la prise de cette position, la division dont fait partie le 59e RAC est citée à l'Ordre de L'Armée.

Le Ier et le IIe groupe voient leurs rangs complétés par les 44e et 45e batteries du 14e régiment d'artillerie de campagne.

Au mois d'août, les groupes Ier et IIe sont détachés des groupes IIIe et IVe.

Ier- IIe groupes, 1915-1918

Les deux groupes embarquent le et arrive le 17 à Toul. Là-bas, ils sont mis à la disposition du 31e Corps d'armée, et sont mis en position entre Pont-à-Mousson et Saint-Mihiel. Durant le mois de septembre, les batteries subissent de forts bombardements.

Au début d'octobre, les batteries se déplace sur la région de Commercy-Saint-Mihiel entre Rambucourt et Beaumont.

En décembre, des attaques sont entrepris du cotés de Tombois et du Bois de la Maillette.

Le feu des canons redouble à partir de , ce qui amène à une riposte de l'ennemi directement sur l'artillerie. Les batteries sont arrosées par les obus, mais continuent de faire feu. Le , ils prennent pour cible Richecourt, et en réponse, les Allemands visent Rambucourt où se situent les canons. Le , c'est Géréchamp qui est pilonné, et l'ennemi réplique sur Bouconville. En mars, les batterie de Saint-Mihiel soutiennent quotidiennement les unités d'infanterie sur le front.

Le , les groupes sont relevés, ils sont alors relocalisés en réserve à Méréville et Richardménil. Ils exécutent pendant ce temps des manœuvres avec le 31e Corps d'armée. Ils repartent le pour Mussey, et prennent place aux Bois Bourrus et Montzeville. Le , de violents combats éclatent dans le secteur, le Ier groupe pilonne le devant des tranchées Boivin et Guilbert, en réponse, il se fait bombarder occasionnant des pertes dans ses rangs.

Le , la 3e batterie soutient l'assaut du 311e régiment d'infanterie sur une tranchée des pentes sud du Mort-Homme. L'artillerie allemande riposte, ce qui oblige la 3e batterie à évacuer les lieux. Le , les allemand reprenne la main sur la tranchée Boivin, la 1re batterie se retrouve réduit à un seul canon. Les groupes accuse le coup, entre le 13 et le , 13 hommes sont morts et 45 blessés. Le , un violent bombardement, accompagné d'un jet de liquide enflammait s'abat sur le Mort-Homme, et le 20 les affrontement décroit en intensité.

Le , les pièces d'artillerie de Verdun appuient une action d'infanterie entre Thiaumont et Fleury. Les 6 batteries font feu sur la côte du Talou, et encaissent une riposte sévère. Pendant cette période les commune de Fleury et Thiaumont passeront de main en main, en proie à des tirs continue.

Au cours du mois d'octobre, le Ier groupe prenne reconnaissance dans la forêt de Hesse, puis remplace dans le Bois Bourrus le IIe groupe parti en repos. Enfin, le , les six batteries sont à Montzéville et aux Bois Bourrus. Le , les canons soutiennent une offensive sur la côte du Poivre, l'ouvrage d'Hardaumont est pris dans le même temps. Le 28, les batteries battent retraite sous le feu des artilleries ennemies.

Le , les Allemands lancent une attaque de grande ampleur sur la cote 304, les Ier et IIe groupe aident à l'enrayement de cette assaut. Ils reçoivent pour leur aide lors de cet évènement les félicitations du colonel responsable de la 71e artillerie divisionnaire. Après la bataille, les groupes quittent le secteur de Verdun qu'ils défendaient depuis 8 mois.

IIIe- IVe groupes, 1915-1917

Les deux groupes restant se fixent dans la région Artésienne, et restent sur cette position sans aucun trouble jusqu'en octobre où ils devront se défendre contre une incursion ennemie.

Vers décembre, ils s'établissent des les cantonnements de Blangerval et Blangermont.

En , les batteries sont relevées de leur fonction en Artois après quinze mois d'affrontement pour prendre du repos du côté de Auchy-les-Hesdin.

Après une prise de manœuvre au camp de Saint-Riquier, les groupes d'artilleries prennent la route de Verdun. Ils arrivent le à Loupy-le-Château et Villers-au-Vent, il prennent alors immédiatement position au fort Saint-Michel et au fort de Tavannes. L'artillerie tentera de barrer l'offensive ennemie depuis leur position, le 9 et , des divisions ennemies entières prennent d'assaut le fort de Vaux plus au Nord, les assauts sont anéantis à 5 reprises par les batteries.

Les groupes IIIeet IVe sont retirés du combat le , et sont mis au repos à Nant-le-Grand, puis à Bussy-le-Repos.

Les groupes d'artillerie font mouvement vers la Champagne, ils se mettent alors en position de batterie au bois de Bouleaux et au Trou Bricot.

Le , les troupes sont de nouveaux relevées de leurs fonction en Champagne pour se rendre à Aulnay-l'Aitre, et le 25, elles atteignent la Somme dans les environs de Méharicourt. Les avances dans la région permettent aux pièces courant novembre d'avancer dans la région de Soyécourt, sur place les unités se préparent pour la future attaque d'Ablincourt. L'opération est un succès et Ablincourt ainsi que Pressoir sont gagnées sur l'ennemi.

Entre février et , les batteries sont envoyées au repos en Alsace, où elles constituent la 170e artillerie divisionnaire.

Ces deux groupes rejoignent l'artillerie de corps du 31e CA. Détachés en décembre 1916 à l'artillerie de la 170e DI, ils forment en avril 1917 le 259e RAC[6].

Régiment d'artillerie de campagne porté 1918

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Retirés en mars 1918, les 1er et 2e groupes forment le 59e régiment d'artillerie de campagne porté à trois groupes en avril[6].

Autres unités du régiment

Le régiment compte également une batterie de canons de 75 isolée (31e batterie), affectée à l'artillerie de la 70e division de réserve. Cette batterie rejoint le 208e RAC en avril 1917[6]. Il compte également un groupe indépendant de canons de 75, affecté à l'artillerie de 72e division de réserve et qui rejoint le 261e RAC en avril 1917[7].

La 129e batterie de mortiers de 58 de la 43e DI est également rattachée administrativement au régiment de juillet 1916 à janvier 1918[7].

1919 à 1923

Lors de la réorganisation décidée en 1923 et effective le , le 59e RACP forme le 306e RAP[8].

1935 à 1939

Le régiment est recréé en 1935 pour servir sur la Ligne Maginot. Stationné à Sarrebourg, il est constitué de cinq groupes, répartis sur les secteurs fortifiés de Rohrbach, des Vosges et de Haguenau[9].

Campagne 1939-1940

À la mobilisation de 1939, il forme les 59e, 60e et 69e régiments d'artillerie mobile de forteresse, affectés respectivement aux secteurs de Rohrbach, des Vosges et de Haguenau[10].

Le 59e RAMF du temps de guerre est un régiment à deux groupes de canons de 75 tractés et un groupe de 155C tractés, plus une batterie hors-rang. Ses moyens automobiles restent réduits[11].

Au début de la Drôle de guerre, il combat avec la 11e DI[12]. À la date du , il est détaché auprès de la 24e DI[13]. Le 59e RAMF se replie mi-juin 1940 vers le sud avec la division de marche Castanet, formée des unités du secteur fortifié de Rohrbach[14]. Il est sur le canal de la Marne au Rhin les 17 et 18 juin, avant de finir encerclé près du col du Donon le 24[15].

Guerre d'Algérie de 1956 à 1962

Envoyé en Algérie le , le I/59e RA est d'abord un groupe à pied, utilisé comme infanterie dans la région de Mondovi, Duzerville, Combes, Morris. Fin 1957, le groupe est affecté à la ligne Morice, ses deux dernières batteries à pied rejoignent en juillet 1958. Renforcées par un détachement de l'unité de détection au sol de la Marine et un détachement du 421e régiment d'artillerie antiaérienne, les cinq batteries équipées de radar et canons, les deux sections anti-mortiers et la batterie hors-rang du I/59e RA regroupent 1 361 hommes[3].

Après les accords d'Évian, le régiment rejoint Bir el-Ater puis El Ma Labiodh. Rapatrié au camp de Sissonne, il y est dissous le [3].

De 1973 à 1994

Il est stationné à Douai (Nord) lors de sa dissolution en 1994.

Étendard du régiment

Dessin du revers de l'étendard du 59e régiment d'artillerie.

Son étendard porte les inscriptions : Verdun 1916, Flandres 1918, Belgique 1918[16]. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes, le 59e RAC ayant obtenu deux citations à l'ordre de l'armée[6].

Les artilleurs du régiment porte la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.

Devise

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Insignes du 59e régiment d’artillerie

Insigne du 59e RACP

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Insigne du 59e RARF

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Insigne du 59e RA

Personnalités célèbres ayant servi au 59e RA

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  • Roland Irolla (né en 1935), artiste peintre, illustrateur et sculpteur, a servi en tant que sous-officier au I/59e RA (Algérie, 1957-1958)[17].

Sources et bibliographie

  • Historique des 59e et 259e régiments d'artillerie de campagne, Paris, Chapelot, , 47 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2).
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1).
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6).

Notes et références

  1. a et b France Ministère de la guerre (1791-1936) Auteur du texte, « Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales pour ... / Ministère de la guerre », sur Gallica, (consulté le )
  2. France Ministère de la guerre (1791-1936) Auteur du texte, « Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales pour ... / Ministère de la guerre », sur Gallica, (consulté le )
  3. a b et c « Historique du 59e régiment d'artillerie », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  4. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
  5. Georges Mazella di Ciaramma avec la collaboration de Hélène Dubasque, Françoise Passereau, Laurent Bonelli, MÉMOIRES DU FORT DE CHARENTON MAISONS-ALFORT HISTOIRE 1845-1995, , 134 p., p. 17.
  6. a b c et d « Parcours et historiques des régiments d'artillerie durant 1914 1918 : N° 1 à 62 », sur chtimiste.com, (consulté le )
  7. a et b Service historique de l'état-major des armées, Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, Paris, Imprimerie nationale, , 1092 p. (lire en ligne), p. 350, 550-551
  8. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  9. Répartition et stationnement des troupes de l'armée française, Paris, Imprimerie nationale, .
  10. Mary et al. 2001, tome 2, p. 156.
  11. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  12. Mary et al. 2003, tome 3, p. 5.
  13. « divisions françaises en 1940 », sur www.atf40.fr (consulté le )
  14. Mary et al. 2003, tome 3, p. 191.
  15. Mary et al. 2001, tome 2, p. 162-171.
  16. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, , 122 p. (lire en ligne), p. 94
  17. Claude Hérique (préface de Jean-Pierre Ravaux), À la rencontre de Roland Irolla, imprimerie Leducq, Fagnières, 2007, p. 105.

Voir aussi

Articles connexes

v · m
Historique et réorganisations
  • Réorganisation de 1795
  • Réorganisation de 1816
  • Réorganisation de 1820
  • Réorganisation de 1829
  • Réorganisation de 1833
  • Réorganisation de 1854
  • Réorganisation de 1867
  • Réorganisation de 1873
  • Réorganisation de 1910
  • Réorganisation de 1924
nos 1 à 99
  • 1er RA
  • 1er RAC
  • 2e RA
  • 2e RAC
  • 3e RA
  • 3e RAC
  • 4e RA
  • 4e RAC
  • 5e RA (5e RACP)
  • 5e RAC
  • 6e RA
  • 6e RAC
  • 7e RA
  • 7e RAC
  • 8e RA
  • 8e RAC
  • 9e RA
  • 10e RA
  • 11e RA
  • 12e RA
  • 13e RA
  • 14e RA
  • 15e RA
  • 16e RA
  • 17e RA
  • 18e RA
  • 19e RA
  • 20e RA
  • 21e RA
  • 22e RA
  • 23e RA
  • 24e RA
  • 25e RA
  • 26e RA
  • 27e RA
  • 28e RA
  • 29e RA
  • 30e RA
  • 31e RA
  • 32e RA
  • 33e RA
  • 34e RA
  • 35e RA
  • 36e RA
  • 37e RA
  • 38e RA
  • 39e RA
  • 40e RA
  • 41e RA
  • 42e RA
  • 43e RA
  • 44e RA
  • 45e RA
  • 46e RA
  • 47e RA
  • 48e RA
  • 49e RA
  • 50e RA
  • 51e RA
  • 52e RA
  • 53e RA
  • 54e RA
  • 55e RA
  • 56e RA
  • 57e RA
  • 58e RA
  • 59e RA
  • 60e RA
  • 61e RA
  • 62e RA
  • 63e RA
  • 64e RA
  • 65e RA
  • 66e RA
  • 67e RA
  • 68e RA
  • 69e RA
  • 70e RA
  • 71e RA
  • 72e RA
  • 73e RA
  • 74e RA
  • 75e RA
  • 76e RA
  • 77e RA
  • 78e RA
  • 79e RA
  • 80e RA
  • 81e RA
  • 82e RA
  • 83e RA
  • 84e RA
  • 85e RA
  • 86e RA
  • 87e RA
  • 88e RA
  • 89e RA
  • 90e RA
  • 91e RA
  • 92e RA
  • 93e RA (1er RAM)
  • 94e RA
  • 95e RA
  • 96e RA
  • 97e RA
  • 98e RA
  • 99e RA
nos 101 à 199
  • 101e RA
  • 102e RA
  • 103e RA
  • 104e RA
  • 105e RA
  • 106e RA
  • 107e RA
  • 108e RA
  • 109e RA
  • 110e RA
  • 111e RA
  • 112e RA
  • 113e RA
  • 114e RA
  • 115e RA
  • 116e RA
  • 117e RA
  • 118e RA
  • 119e RA
  • 120e RA
  • 121e RA
  • 122e RA
  • 123e RA
  • 124e RA
  • 125e RA
  • 126e RA
  • 127e RA
  • 128e RA
  • 129e RA
  • 130e RA
  • 131e RA
  • 132e RA
  • 133e RA
  • 134e RA
  • 135e RA
  • 136e RA
  • 137e RA
  • 138e RA
  • 139e RA
  • 140e RA
  • 141e RA
  • 142e RA
  • 143e RA
  • 144e RA
  • 145e RA
  • 146e RA
  • 147e RA
  • 148e RA
  • 149e RA
  • 150e RA
  • 151e RA
  • 152e RA
  • 153e RA
  • 154e RA
  • 155e RA
  • 156e RA
  • 157e RA
  • 158e RA
  • 159e RA
  • 160e RA
  • 161e RA
  • 162e RA
  • 163e RA
  • 164e RA
  • 165e RA
  • 166e RA
  • 167e RA
  • 168e RA
  • 169e RA
  • 170e RA
  • 171e RA
  • 172e RA
  • 173e RA
  • 174e RA
  • 175e RA
  • 176e RA
  • 177e RA
  • 178e RA
  • 179e RA
  • 180e RA
  • 181e RA
  • 182e RA
  • 183e RA
  • 184e RA
  • 185e RA
  • 186e RA
  • 187e RA
  • 188e RA
  • 189e RA
  • 190e RA
  • 191e RA
  • 192e RA
  • 193e RA
  • 194e RA
  • 195e RA
  • 196e RA
  • 197e RA
nos 201 à 299
  • 201e RA
  • 202e RA
  • 203e RA
  • 204e RA
  • 205e RA
  • 206e RA
  • 207e RA
  • 208e RA
  • 209e RA
  • 210e RA
  • 211e RA
  • 212e RA
  • 213e RA
  • 214e RA
  • 215e RA
  • 216e RA
  • 217e RA
  • 218e RA
  • 219e RA
  • 220e RA
  • 221e RA
  • 222e RA
  • 223e RA
  • 224e RA
  • 225e RA
  • 226e RA
  • 227e RA
  • 228e RA
  • 229e RA
  • 230e RA
  • 231e RA
  • 232e RA
  • 233e RA
  • 234e RA
  • 235e RA
  • 236e RA
  • 237e RA
  • 238e RA
  • 239e RA
  • 240e RA
  • 241e RA
  • 242e RA
  • 243e RA
  • 244e RA
  • 245e RA
  • 246e RA
  • 247e RA
  • 248e RA
  • 249e RA
  • 250e RA
  • 251e RA
  • 252e RA
  • 253e RA
  • 254e RA
  • 255e RA
  • 256e RA
  • 257e RA
  • 258e RA
  • 259e RA
  • 260e RA
  • 261e RA
  • 262e RA
  • 263e RA
  • 264e RA
  • 265e RA
  • 266e RA
  • 267e RA
  • 268e RA
  • 269e RA
  • 270e RA
  • 271e RA
  • 272e RA
  • 273e RA
  • 274e RA
  • 275e RA
  • 276e RA
  • 277e RA
  • 278e RA
  • 279e RA
  • 281e RA
  • 282e RA
  • 283e RA
  • 284e RA
  • 285e RA
  • 286e RA
  • 287e RA
  • 288e RA
  • 289e RA
  • 290e RA
  • 293e RA
  • 294e RA
  • 296e RA
  • 297e RA
nos 201 à 399
  • 301e RA
  • 302e RA
  • 303e RA
  • 304e RA
  • 305e RA
  • 306e RA
  • 307e RA
  • 308e RA
  • 309e RA
  • 310e RA
  • 311e RA
  • 312e RA
  • 313e RA
  • 314e RA
  • 315e RA
  • 316e RA
  • 317e RA
  • 318e RA
  • 319e RA
  • 320e RA
  • 321e RA
  • 322e RA
  • 323e RA
  • 324e RA
  • 325e RA
  • 326e RA
  • 327e RA
  • 329e RA
  • 330e RA
  • 331e RA
  • 332e RA
  • 333e RA
  • 334e RA
  • 335e RA
  • 336e RA
  • 337e RA
  • 338e RA
  • 345e RA
  • 351e RA
  • 352e RA
  • 353e RA
  • 355e RA
  • 361e RA
  • 363e RA
  • 364e RA
  • 365e RA
  • 370e RA
  • 371e RA
  • 372e RA
  • 373e RA
  • 374e RA
  • 380e RA
  • 385e RA
  • 386e RA
  • 387e RA
  • 388e RA
  • 391e RA
Supérieurs au no 400
  • 401e RA
  • 402e RA
  • 403e RA
  • 404e RA
  • 405e RA
  • 406e RA
  • 407e RA
  • 408e RA
  • 409e RA
  • 410e RA
  • 411e RA
  • 412e RA
  • 413e RA
  • 414e RA
  • 416e RA
  • 417e RA
  • 418e RA
  • 420e RA
  • 421e RA
  • 422e RA
  • 423e RA
  • 451e RA
  • 452e RA
  • 453e RA
  • 454e RA
  • 456e RA
  • 1er et 2e RAML
Artillerie coloniale (RACo) puis de marine (RAMa)
  • 1er RAMa
  • 2e RACo
  • 3e RAMa
  • 4e RACo
  • 5e RAMa
  • 6e RAMa
  • 7e RAMa
  • 8e RAMa
  • 9e RAMa
  • 10e RAMa
  • 11e RAMa
  • 12e RAMa
  • 13e RAMa
  • 14e RACo
  • 21e RACo
  • 22e RAMa
  • 23e RACo
  • 32e RACo
  • 38e RACo
  • 41e RAMa
  • 42e RACo
  • 43e RAMa
  • 58e RACo
  • 110e RACo
  • 111e RACo
  • 141e RACo
  • 142e RACo
  • 143e RACo
  • 182e RACo
  • 183e RACo
  • 201e RACo
  • 202e RACo
  • 203e RACo
  • 208e RACo
  • 212e RACo
  • 221e RACo
  • 222e RACo
  • 223e RACo
  • 232e RACo
  • 242e RACo
  • 310e RACo
  • 320e RACo
  • 341e RACo
  • 342e RACo
  • 343e RACo
  • RACo AOF
  • RACo Levant
  • RACo Maroc
  • RACo Tunisie
Artillerie à pied (RAP & BAP) et artillerie lourde (RAL)
  • 1er RAP
  • 2e RAP
  • 3e RAP
  • 4e RAP
  • 5e RAP
  • 6e RAP
  • 7e RAP
  • 8e RAP
  • 9e RAP
  • 10e RAP
  • 11e RAP
  • 12e BAP
  • 13e BAP
  • 14e BAP
  • 15e BAP
  • 16e BAP
  • 17e BAP
  • 68e RAP
  • 69e RAP
  • 1er RAL
  • 2e RAL
  • 3e RAL
  • 4e RAL
  • 5e RAL
v · m
Corps d'armée de forteresse
  • 41e CAF
  • 42e CAF
  • 43e CAF
  • 44e CAF
  • 45e CAF
Divisions d'infanterie de forteresse
  • 101e DIF
  • 102e DIF
  • 103e DIF
  • 104e DIF
  • 105e DIF
Infanterie
Régiments d'infanterie de forteresse
  • 10e RIF
  • 12e RIF
  • 22e RIF
  • 23e RIF*
  • 28e RIF
  • 34e RIF
  • 37e RIF*
  • 42e RIF
  • 54e RIF
  • 68e RIF
  • 69e RIF*
  • 70e RIF
  • 79e RIF
  • 84e RIF*
  • 87e RIF
  • 128e RIF
  • 132e RIF
  • 133e RIF
  • 136e RIF
  • 139e RIF
  • 146e RIF
  • 147e RIF
  • 148e RIF
  • 149e RIF
  • 153e RIF
  • 154e RIF
  • 155e RIF
  • 156e RIF
  • 160e RIF
  • 161e RIF
  • 162e RIF
  • 164e RIF
  • 165e RIF
  • 166e RIF
  • 167e RIF
  • 168e RIF
  • 169e RIF
  • 171e RIF
  • 172e RIF
Régiments de mitrailleurs d'infanterie de forteresse/d'infanterie coloniale
  • 41e RMIC*
  • 51e RMIC
  • 69e RMIF
  • 82e RMIF
  • 149e RMIF
  • 174e RMIF
Demi-brigade alpine de forteresse
  • 16e DBAF
  • 30e DBAF*
  • 40e DBAF
  • 58e DBAF*
  • 61e DBAF
  • 75e DBAF
  • 157e DBAF*
  • 230e DBAF
Artillerie
Régiments d'artillerie de position
  • 151e RAP*
  • 152e RAP
  • 153e RAP
  • 154e RAP*
  • 155e RAP*
  • 156e RAP
  • 157e RAP*
  • 158e RAP
  • 159e RAP*
  • 160e RAP
  • 161e RAP
  • 162e RAP
  • 163e RAP*
  • 164e RAP
  • 165e RAP
  • 166e RAP*
  • 167e RAP
  • 168e RAP
  • 169e RAP
  • 170e RAP
Régiments d'artillerie mobile de forteresse/d'artillerie de région fortifiée
  • 23e RAMF
  • 39e RAMF (ex-RARF)*
  • 46e RAMF (ex-RARF)*
  • 49e RAMF
  • 59e RAMF (ex-RARF)*
  • 60e RAMF
  • 69e RAMF
  • 70e RAMF
  • 99e RAMF
Génie Bataillons du génie de forteresse
* : unité existant avant la guerre
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