École régionale des beaux-arts de Rennes

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École régionale des beaux-arts de Rennes

Histoire et statut
Fondation 1795
Type École des beaux-arts, établissement public de coopération culturelle
Administration
Études
Niveaux délivrés DNA, DNSEP
Localisation
Ville Rennes
Pays Drapeau de la France France
Données clés
Coordonnées 48° 06′ 51″ nord, 1° 40′ 38″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Rennes
(Voir situation sur carte : Rennes)
École régionale des beaux-arts de Rennes
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
École régionale des beaux-arts de Rennes
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École régionale des beaux-arts de Rennes

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L’École régionale des beaux-arts de Rennes (ERBA) est un établissement supérieur d'enseignement artistique français dont l'origine remonte à la fin du XVIIIe siècle. À partir des années 1950, l'école s'est structurée comme établissement supérieur, le seul au niveau régional à offrir une formation longue de cinq ans dans les trois options art, communication et design.

Depuis 2011, l'ancienne ERBA est devenue l'une des composantes de l'École européenne supérieure d'art de Bretagne qui regroupe les anciennes écoles supérieures d'art de Rennes, Brest, Lorient et Quimper.

Historique

Création et développement

Créée en 1795, l'école de dessin est abritée dans une caserne près du musée des Beaux-Arts de Rennes. En 1818, l'école est citée dans l’Annuaire de Rennes, indiquant que l'on y dispense des cours de dessin, peinture et sculpture. Les cours ont été pendant longtemps donnés le soir et le dimanche à des amateurs et à des artisans et ouvriers désireux de se perfectionner et d'apprendre également le dessin industriel. Cette école devient rapidement l'école municipale de peinture, de sculpture et de dessin.

Le , le ministère de l'Instruction publique signe une convention avec l'école des beaux-arts et Edgar Le Bastard, maire de la ville de Rennes. L'école prend alors le nom de d'école régionale des beaux-arts de Rennes. L'État prend en charge les frais de fonctionnement, approuve les programmes d'études et contrôle les enseignants par des inspections régulières.

L'école est logée à la halle aux toiles[N 1]. Ces deux écoles, les beaux-arts et l'école d'architecture, installées dans les combles du Palais du commerce comme le rappelle Jean Janvier ancien maire de Rennes[1], sont transférées dans l'aile ouest de l'hôtel des Postes et prennent leurs quartiers en 1911 dans l'ancien couvent des sœurs de la Visitation de Sainte-Marie de Rennes.

La rue Hoche est percée en 1890 sur un terrain appartenant aux religieuses, à la suite de longues négociations avec la supérieure de la communauté. En 1908, cette congrégation religieuse est dissoute et la Ville de Rennes rachète les immeubles de la communauté. La chapelle et les bâtiments du sud reçoivent le conservatoire de musique et de déclamation. L'école régionale des beaux-arts et d'architecture reçoit les bâtiments au nord de la chapelle.

L'ancienne chapelle des sœurs, accolée à la grande chapelle est aménagée pour y dispenser les cours sur l'histoire de l'art. Les cours du soir sont donnés dans les salles du rez-de-chaussée ; les cloîtres sont décorés de moulages d'antiques et de classiques, tandis que la cour dite cour du Pommier, plantée d'arbustes, accueille en dépôt les vestiges archéologique de la ville.

Dans les anciennes cellules des sœurs, au premier étage, sont aménagés les ateliers de modelage et de peinture, où sont déposés les modèles en plâtre. Au-dessus de l'ancienne chapelle des sœurs est installé le grand amphithéâtre de dessin[N 2]. La bibliothèque est logée à côté de l'amphithéâtre.

À cette époque, les cours des jeunes filles, situés au second étage du pavillon jouxtant le cloître, sont séparés des cours des garçons par des entrées distinctes. L'école d'architecture prend possession du second étage.

Dans le jardin est construit un nouveau bâtiment servant à l'atelier de sculpture pratique.

Déménagements

En 1928, l'école déménage dans les nouveaux locaux, construits dans le jardin fruitier, derrière le musée.

Le , les Allemands occupent Rennes durant la Seconde Guerre mondiale. L'école déménage pour s'installer au musée des Beaux-Arts de Rennes puis réintègre la rue Hoche à la fin de l'année 1944[N 3]. De gros travaux de réparations sont entrepris pour réhabiliter les locaux ayant souffert des dégradations dues à l'occupation allemande et à sa transformation en services hospitaliers après la guerre et en habitations. Les toitures sont refaites et l'aile sud est déterrée avec l'aménagement des anciennes caves en ateliers des cours professionnels d'enseignement pratique de sculpture et de peinture. En 1955, un atelier de peinture, parallèle à l'atelier de sculpture, est réalisé dans le jardin.

Fusion

Le , l'École européenne supérieure d'art de Bretagne (EESAB) (établissement public de coopération culturelle) réunit dans un seul établissement public de coopération culturelle les quatre écoles des beaux-arts de la région implantées dans les villes de Brest, Lorient, Quimper et Rennes.

L'EESAB s'inscrit dans le cadre de l'espace européen de l'enseignement supérieur et de l'organisation dite licence-master-doctorat (LMD). Elle dispense des enseignements qui mènent à trois diplômes : le diplôme national d'arts et techniques (DNAT), le diplôme national d'arts plastiques (DNAP) et le diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) homologué au grade de master.

À l'EESAB, les étudiants reçoivent une formation menée par une équipe de professeurs engagés dans le monde de l'art et du design. Il s'agit d'un enseignement développant un sens fort de l'autonomie et du jugement dans les domaines de la création contemporaine en lien avec les grands enjeux de la société[N 4].

Le regroupement en une seule école favorise la réflexion sur les formations artistiques en Bretagne, le développement d'axes de recherche, la coopération internationale, la formation professionnelle et le suivi de l'insertion et enfin les partenariats.

Liste des directeurs

Enseignants

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  • Pierre Alary (1924-1975).
  • Pierre Antonuicci (1943), professeur de peinture, de 1974 à 1985.
  • Carle Bahon (1873-1944), professeur d'histoire de l'art, de 1932 à 1944[2].
  • Claude Bessou (1925-2001), professeur d'arts graphiques et de scénographie de 1948 à 1986.
  • Albert Bourget professeur de sculpture, actif en 1931 et en 1942.
  • Georges Chesneau, professeur de sculpture, en 1940.
  • Jean Collet, professeur de peinture et de dessin, de 1918 à 1953.
  • Marius Gabriel Coquelin (1851-1927), professeur de sculpture sur pierre, depuis le et sur bois depuis 1891. Il remplace Charles Joseph Lenoir au modelage en 1898-1899. Enseigne jusqu'en 1907.
  • Raymond Cornon (1908-1982), architecte, enseigne la perspective de 1940 à 1945.
  • Catherine de Smet, professeur en option communication.
  • Reynald Drouhin, professeur de pratiques numériques, depuis 2000[3].
  • Jacques Durand-Henriot, de 1952 à 1971.
  • Julie C. Fortier, depuis 2019, laboratoire Art et Olfaction
  • Camille Godet, professeur de dessin industriel aux cours du soir, de 1913 à 1914 et de 1919 à 1936, où il devient professeur de dessin d'ornement et composition décorative jusqu'en 1948.
  • Marcel Guillet (1894-1985), professeur en architecture, de 1940 à 1945.
  • Félix Lafond, professeur de dessin d'art décoratif, de 1913 à 1915.
  • Xavier de Langlais (1906-1975), de 1948 à 1975.
  • Jean-Pierre Le Bozec, professeur de dessin et de peinture, de 1973 à 2002.
  • Georges-Robert Lefort (1875-1954), professeur d'architecture de 1923 à 1934, puis directeur de 1935 à 1947.
  • Théophile Lemonnier (1901-1986), professeur d'anatomie, pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Jean-Julien Lemordant (1879-1968), architecte et peintre.
  • Charles Joseph Lenoir, professeur de sculpture et de modelage.
  • Natacha Lesueur, professeur de photographie[4].
  • Jeanne Malivel (1895-1926), professeur de gravure, de 1923 à 1926.
  • Mathurin Méheut, entre 1940 et 1944.
  • Jacques Motheau, professeur de décoration intérieure et art du meuble, entre 1940 et 1945.
  • André Mussat,histoire de l'art en 1948.
  • Charles Nitch, professeur de dessin industriel.
  • René Nogret,
  • Francis Pellerin, professeur de sculpture, de 1948 à 1978.
  • François Perrodin, professeur de pratiques picturales[5].
  • Jules Ronsin chargé des cours de dessin et d'anatomie, en 1935[6].
  • Frédéric Teschner, professeur de design graphique.

Élèves notables

Notes et références

Notes

  1. Aujourd'hui disparue, elle se situait à l'ouest de l'actuelle place de la République.
  2. En procédant à la démolition du trumeau séparant les deux fenêtres de cette façade, une grande baie vitrée est percée à l'est du bâtiment.
  3. Rennes est libérée le .
  4. Un exemple du travail des étudiants, entre recherche esthétique et réflexion philosophique ou sociétale, est consultable sur le site« Cloche dans la prairie », sur t-o-m-b-o-l-o.eu (consulté le ).
  5. Agent du ministère de la Culture, accompagné de la directrice adjointe Odile Lemée-Le Borgne.
  6. Admis au Beaux-Arts de Paris en 1888.

Références

  1. Jean Janvier 2000, p. 59-104.
  2. Ouest-Éclair, 27 novembre 1932, p.9.
  3. « Reynald Drouhin », sur wikiwix.com (consulté le ).
  4. « Natacha Lesueur », EESAB,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « François Perrodin », sur wikiwix.com (consulté le ).
  6. « Un entretien avec M. Pierre Galle, le nouveau directeur de l'école des Beaux-Arts de Rennes », sur gallica.bnf.fr, L'Ouest-Éclair, (consulté le ), p. 6.
  7. Alain Valtat 1996.

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean Janvier, Quelques souvenirs : Chapitre 4. À la mairie de Rennes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Mémoire commune », , 340 p. (ISBN 978-2-86847-550-3). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alain Valtat (préf. René Quillivic,introduction:Mickaël Compagnion), Catalogue Raisonné du Peintre Geoffroy Dauvergne (1922-1977), Sceaux, Lévaña (auto-édition), , 483 p. (OCLC 463998037, BNF 35857851). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Florian Le Roy, « Pour une génération d'artistes », L'Ouest-Éclair, 1942[réf. incomplète]. — Article sur les élèves de l'école des beaux-arts de Rennes.

Liens externes

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